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mercredi 27 octobre 2010

"Je suis tombé de mon ovni"…

Episode 1

"Je suis tombé de mon ovni"…


J’ai ouvert le sas de mon OVNI flambant neuf, un « Super Constellation super G » moderne à l’époque… Je fus surpris par une forte attaque de chaleur qui m’a immédiatement enveloppée, agressive et prenante sur tout mon corps de petit extraterrestre… Là d’où je venais, c’en était tout autrement. Plus doux, plus supportable, plus, plus…moins, moins…

Et le paysage…. Il était désolé, pas un arbre, pas d’eau visible, rien de rien… Que des cailloux et du sable à perte de vue…. Et des êtres que je croyais être humains qui marchaient dans toutes les directions, habillés drôlement… Où avais-je atterri ??? C’était inhospitalier au possible…

Ils m’ont alors fait descendre et mis ensuite dans une chambre, avec un bonhomme qui me criait dessus ; je comprenais qu’il m’engueulait même… Je ne disais rien pourtant… Et moins j’en disais, plus il vociférait des mots que je ne comprenais pas :
« Gar’d vous ! »………. « R’Pos !»……… « Gard’Vous ! »…………. « Rompez !»
Il fallait répondre : « Marsouins !»…
C’était paraît-il d’après eux, une façon de montrer et de monter tous ensemble en clameur, notre acceptation joyeuse d’être ici avec eux parmi eux et notre fidélité aveugle à leurs ordres donnés.

Bon.

Je ne comprenais rien à rien…

Sur quelle planète étais-je donc tombé ?????????? Dans quel système sidéral, ou sidérant m’étais-je intégré ???? Était-ce pour mieux me désintégrer ??? L’intégration, ce n’est pas ça, ce n’est pas de cette façon que l’on accueille les gens, même s’ils sont étonnés de se trouver en pareil lieu ! Chez moi, il en est tout autrement : on les reçoit gentiment sans leur crier dessus…
J’étais revenu dans la troisième dimension !!!!!!!!!!!!!!!! CATASTROPHE !
J’avais, par un concours de circonstance inconnu et indépendant de ma volonté, quitté la quatrième dimension, mon monde à moi !!!

Et puis, on nous a donné à porter des vêtements bizarres, donné à manger des choses tout aussi bizarres et nous tous, venus d’une planète qui s’appelait « Amour, politesse et respect » ne comprenions rien à notre situation… Forcément, nous les gentils, les perdus dans ce nouveau monde hostile, nous n’étions pas à notre aise… Nous avions quitté un monde civilisé et nous nous trouvions complètement en contrario avec nos convictions personnelles… Qu’étais je venu faire dans un endroit qu’ils appelaient d’un air hautain, supérieur et fiers d’eux : « Le désert du Sahara, le Hoggar ! »… C’était bien ma chance…

Le lendemain, à peine avais-je sommeillé, qu’ils me réveillent avec brutalité et grand fracas et me donne un repas très particulier : du café, des sardines à l’huile et du pain. Il n’y avait rien d’autre !!! Ensuite, il m’ont donné à moi comme à mes amis d’infortune, un costume qu’ils appelaient : »T’nue Cam » !!! Un habit avec des couleurs marron et verte, bariolées au possible… C’était paraît-il « Des treillis camouflés, spécialement conçus pour se cacher des autres terriens qui leur faisaient parfois la guerre ! » DANS LE DÉSERT !!!!!!!!!! Qu’elle drôle d’idée, se camoufler en se faisant remarquer… !!! Puis ils nous ont donné un outil qu’ils appelaient « Mas 49/56 »… Ils m’ont dit que surtout, je ne devais pas le perdre, que je devais apprendre à le démonter et à le remonter rapidement. Que je devais l’astiquer toujours, toujours… Ensuite, ils m’ont emmené avec mes nouveaux amis d’infortune, en criant toujours plus fort, des mots incompréhensibles comme : ………… »UN’Ne » …… « D’Deux » ………… »UN’Ne » …… « D’Deux » …
C’était paraît-il pour nous faire marcher au pas, comme un seul homme, disaient ils de leur air supérieur !!! Avec cet outil bizarre qu’ils nommaient « fusil » ils nous ont demandé de tirer sur un carré au loin avec des ronds dedans. Et si l’on tirait à côté de ce qu’ils nommaient « cible », on se faisait encore disputer…Ils étaient vraiment pas gentils ces terriens chez qui j’avais mis le pied… Je n’avais rien demandé, moi. J’étais tranquille, je faisais mes petits dessins, je mettais mes petites couleurs sur mes petits bouts de papiers et puis ; hop… Je me suis vu transféré dans une civilisation inférieure d’humains qui crient, qui vocifèrent, qui tirent sur les autres parce que : « Il paraît que c’est pas bien d’aimer les autres qui ne sont pas comme vous… Il faut les tuer, parce qu’ils ne sont pas de la même couleur de peau, qu’ils n’ont pas les mêmes idées qu’eux. Qu’il faut que nous soyons les plus forts !!! J’étais revenu à l’âge de pierre, j’étais retourné dans la troisième dimension !!!

Et le pire… Je l’ai vécu, moi l’extraterrestre survivant et encore en bonne santé à ce jour, récemment tombé de ma petite planète appelée : « Amour, politesse et respect.» J’ai vécu ce qu’ils appelaient très fièrement : LA BOMBE !!! La force de frappe de la nation… comme ils disaient.
Il fallait la nuit, avec ton arme nommée « Mas 49/56 ou avec une MAT 49, ou un PA, ou une AA52 ou des LRAC », (des noms incompréhensibles pour des êtres normaux venus d’ailleurs) monter la garde à côté de LA BOMBE… Ils avaient donc peur qu’on la leur vole à eux, ces créateurs de guerre et de méchancetés??? Pourquoi l’avaient-ils donc fabriquée, alors???
« C’est pas ton problème … » « Cherches pas à comprendre… » « Monte la garde et tais toi…» me disait-on guturalement, sans gentillesse aucune, comme si c’étaient des ordres. Moi, au contraire, je trouvais que de donner des ordres de cette façon aussi agressive, cela faisait désordre. On aurait bien voulu désobéir mais « Tu vas t’r’trouver au trou » disait un monsieur à grosses moustaches qu’il fallait appeler Sergent !
« R’Pez !»…. « Marsouins !»

Et puis, il faisait froid la nuit. Il faisait chaud le jour. C’était vraiment un monde où je n’aurais pas aimé mettre ma petite maison, pas d’ombre sous ce soleil, pas de respect de l’extaterrestre, pas de mots aimables. Alors… Je l’ai vu, l’endroit où ils faisaient des « essais atomiques », des explosions avec des tremblements dans le sol suffisamment forts pour faire éclater la planète. Cette grande montagne « sacrée » avec laquelle ils jouaient. Le jeu, c’était de la faire exploser sans qu’il y ait trop de dégâts, trop de fracas… On la forçait dans ses retranchements afin de voir ses réactions. Et on l’analysait avant et après, comme si c’était un animal malade. Les malades, je crois bien que c’était eux…Ils voulaient donc se détruire ces gens là ???

Et puis, ils m’ont déguisé, si, avec des habits bien propres, bien blancs, avec des bottes en caoutchouc dans laquelle la sueur de mon corps coulait. Je les vidais régulièrement afin de ne pas trop souffrir. J’avais sur la figure ce qu’ils appelaient un masque à gaz. Ca me tenait chaud, chaud, chaud. Je ne devais pas l’enlever pour éviter les radiations…Les radiations… Encore une bestiole que je n’avais pas rencontré, qu’on ne m’avait pas présenté, qui existait paraît-il et qui était méchante avec les êtres humains et les extraterrestres. Les radiations. On m’a même dit que des petits hommes avaient été contaminés, qu’ils sont aujourd’hui très malades, qu’ils le sont encore de plus en plus. Et le pire encore que j’ai appris bien plus tard, c’est qu’il y en a beaucoup qui en sont morts… Pourquoi nous fait-on subir à nous ces souffrances, ces douleurs qui dureront toute une vie, et qui se répercuteront sûrement ensuite sur les descendants, les générations futures de ces nouveaux amis devenus malades ??? Alors…

Alors, j’ai subi, en baissant la tête et en essayant de la garder froide malgré les chaleurs insupportables, en essayant de sortir du tunnel dans lequel on m’avait mis, et que je devais supporter en dehors de mon monde à moi. J’ai attendu avec patience que le délai de mon séjour s’écoule et s’achève, avec un minimum de dégâts pour ma santé et pour mon mental. J’ai tenté de regarder d’en dessous du turban ou du béret dont j’étais affublé, j’ai appris une chose très importante et que j’applique maintenant pour ma vie… Ne pas toujours croire ceux que l’on appelle « les médias », ceux qui vous désinforment en faisant mine de vous informer. De source sûre !!! Et puis de réfléchir avant de se laisser emmener dans un monde que l’on ne connaît pas. Qu’il fallait être optimiste dans la vie. Que nous étions bien plus bénéficiaire en santé en riant, en plaisantant plutôt qu’en se morfondant. Qu’apporter de la joie et de la bonne humeur par les mots que l’on dit, par les images que l’on crée, par les sourires que tu donne est bien plus enrichissant pour l’homme (et l’extra terrestre) que de lui faire la guerre et de l’affronter pour l’asservir. On obtient tellement plus dans la recherche de l’amitié et de l’amour que dans la guerre et l’avilissement des autres.

Bref, il y a un proverbe chinois qui nous dit : » Le poisson pourrit toujours par la tête. » Mais les monopoles s’écroulant tôt ou tard, le terrien par la bêtise de ceux qui le dirige, retrouvera bientôt l’optimisme qu’il a perdu.

Merci tout de même a celle que l’on appelle « La grande muette » de m’avoir laissé retourner dans mon ovni, sur ma planète à moi. J’y suis bien et j’y reste. Je vous regarde de là-haut, et je suis bien triste pour vous et désappointé pour ceux que vous leurrez encore. Je vous regarde de chez moi et je vous regarde vous détruire à petits feux… Si vous passez un jour par chez moi, venez me rendre une petite visite et on causera… On causera de l’avant et de l’après. De ce qui existait et de ce que vous avez détruit. C’est simple, c’est votre bilan… Ce n’est pas le mien car je suis revenu dans mon monde qui s’appelle toujours « Amour, politesse et respect »… Venez donc habiter près de moi, je vous montrerai… Oh… Et puis non ! J’aurais trop peur que vous l’abîmiez aussi, ma petite planète !!!

A suivre...



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