"Le mal du Pays..."
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Que reste-t-il du soleil rouge
De son passé, de la chaleur
Du bonheur
Tannant sa peau avec ardeur
Et douceur?
Ce souvenir en son coeur bouge.
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Plus de grigris vaudou, magique
Dans ce confort où les barreaux
Mêmes beaux
Sont des habits, sont des joyaux
Des cadeaux
Sous l'oeil moqueur d'un dieu mythique.
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Katia. 28.08.10
***
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Que reste-t-il du soleil rouge
De son passé, de la chaleur
Du bonheur
Tannant sa peau avec ardeur
Et douceur?
Ce souvenir en son coeur bouge.
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Plus de grigris vaudou, magique
Dans ce confort où les barreaux
Mêmes beaux
Sont des habits, sont des joyaux
Des cadeaux
Sous l'oeil moqueur d'un dieu mythique.
De son regard mélancolique
Elle revoit les animaux,
Les cours d'eaux...!
Mais elle est là près des carreaux,
Tant de maux
L'ont fait partir de son Afrique!
Katia. 28.08.10
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"Les rêves en bleu..."
Le visage rosi d'avoir été aimée,
Elle demeure là, heureuse dans les draps.
Les yeux mi clos pensant à son amant là-bas,
Comblée elle sourit, totalement pâmée.
Jusqu'au petit matin elle s'est enflammée
En des jeux défendus à l'abri de ses bras.
Son corps repu d'amour n'est pas pour autant las
Et son âme n'attend que d'être consumée.
Son lit défait devient son bûcher du plaisir,
Où s'immole sa peau aux flammes du désir.
Des songes interdits aux couleurs sensuelles
Vont peupler son sommeil de rêves bleus et fous,
La laissant au réveil dans cet état si doux
D'abandon de l'esprit aux caresses charnelles.
Elle demeure là, heureuse dans les draps.
Les yeux mi clos pensant à son amant là-bas,
Comblée elle sourit, totalement pâmée.
Jusqu'au petit matin elle s'est enflammée
En des jeux défendus à l'abri de ses bras.
Son corps repu d'amour n'est pas pour autant las
Et son âme n'attend que d'être consumée.
Son lit défait devient son bûcher du plaisir,
Où s'immole sa peau aux flammes du désir.
Des songes interdits aux couleurs sensuelles
Vont peupler son sommeil de rêves bleus et fous,
La laissant au réveil dans cet état si doux
D'abandon de l'esprit aux caresses charnelles.
Katia. 04.08.2010
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La favorite du Harem...
Portant pour seul habit, un voile sur les hanches
La femme presqu'enfant dévoile ses rondeurs
Au regard du sultan, avec ses grâces franches
Elle a conquis son coeur en détrônant ses soeurs.
Ses deux seins rebondis, beautés de sa jeunesse,
Ont cette fermeté qu'il aime tant sentir.
Usant de leur pouvoir pour causer sa faiblesse,
Divine elle se meut en reine en devenir.
Le soleil a offert l'éclat luisant de l'or
A ses cheveux cachés d'un tissu diaphane.
Baissant un peu les cils, elle est en ce décor
Une rose qui fleurit sur un passé qui fane.
De ses mains s'entourant pour se mettre en valeur,
Elle peut évincer les moments de malheur.
La femme presqu'enfant dévoile ses rondeurs
Au regard du sultan, avec ses grâces franches
Elle a conquis son coeur en détrônant ses soeurs.
Ses deux seins rebondis, beautés de sa jeunesse,
Ont cette fermeté qu'il aime tant sentir.
Usant de leur pouvoir pour causer sa faiblesse,
Divine elle se meut en reine en devenir.
Le soleil a offert l'éclat luisant de l'or
A ses cheveux cachés d'un tissu diaphane.
Baissant un peu les cils, elle est en ce décor
Une rose qui fleurit sur un passé qui fane.
De ses mains s'entourant pour se mettre en valeur,
Elle peut évincer les moments de malheur.
Katia. 03.07.10
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"La Sultane..."
Plus une enfant, presqu'une femme
A qui on va dire "Madame",
Quand les tambours auront roulé
Pour célébrer son mariage.
Un minois frais et dévoilé
Où son regard direct s'enflamme,
Montrant ainsi sa force d'âme
Sous ses cheveux couleur de blé.
Pour célébrer son mariage,
Sur son sofa d'un air très sage,
Elle l'attend, lui, le sultan
Pour lui offrir de son bel âge:
Les fruits cachés de son corsage,
Et sa peau au gout de safran.
A qui on va dire "Madame",
Quand les tambours auront roulé
Pour célébrer son mariage.
Un minois frais et dévoilé
Où son regard direct s'enflamme,
Montrant ainsi sa force d'âme
Sous ses cheveux couleur de blé.
Pour célébrer son mariage,
Sur son sofa d'un air très sage,
Elle l'attend, lui, le sultan
Pour lui offrir de son bel âge:
Les fruits cachés de son corsage,
Et sa peau au gout de safran.
Katia. 09.08.10.
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un régal de revoir ou de découvrir tes tableaux !!!
RépondreSupprimeret que dire des tes dessins humouristiques à souhaits??? que je suis totalement FAN de ton humour!
Merci Dan' pour ce beau partage !!!
à bientôt
Zazou