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dimanche 10 octobre 2010

"PING-PONG verbal avec LUI…"

Chacun est libre de penser, d’aimer, d’adorer ou bien encore de détester Allah, Mahomet, Bouddha, Dieu, l’Incréé, le Grand Tout ou autre nom que l’on voudrait LUI allouer… Chacun est aussi libre de penser ce qu’il veut de ce texte complètement improvisé dialogué entre LUI et moi… Mais je me sens libre d’exprimer ici ma façon d’avoir eu une conversation très serrée, étroite devrais-je dire, avec LUI… Appelons le tout simplement « DIEU », et cela pour la bonne compréhension du courrier que je lui ai récemment expédié…

Mon PING-PONG verbal avec LUI…
Ou lettre libre de réclamation très ouverte adressée à Dieu…

(Ton très respectueux car demandeur d’une entrevue verbale avec LUI.)
Moi. - Mon Dieu… Bonjour. Je suis en train de t’écrire une lettre de réclamation que tu recevras très rapidement par ton préposé à la distribution, si les grèves ne l’entrainent dans des discussions syndicales complexes et permanentes.

Voilà. J’ai un léger problème… Je ne sais pas où te la faire parvenir, où te l’adresser… Tu remarqueras ma bonne volonté, hein ? Dois-je la mettre en poste restante, en boite postale ? Et où ?

Tu sais et tu me comprendras que : « Je n’aurais qu’à te la lire maintenant, et que ce serait très bien ainsi… Que tu la prendrais en considération et que… et que… bla-bla-bla et puis…

Je te ferais aussi observer mon Dieu (avec tout le respect que je te dois) que je me suis très souvent adressé à toi, par le chemin habituel courant qu’est la pensée humaine et directe, par la parole aussi et que toi tu as dû pécher par omission. Si. En effet, tu n’as jamais répondu à mes nombreux appels, à mes demandes insistantes… Et c’est pour cela que je t’adresse maintenant ce modeste courrier de réclamation ou de revendication. Choisit toi-même le mot qui te conviendra. Observe un peu ma patience, mon attitude humble envers toi. Je n’ai plus d’autres issues, d’autres solutions, moi petit et minuscule « terrestre » pour me faire entendre de toi, « DIEU ».

Tu observeras aussi que mon respect se caractérise et remarquable par les majuscules que je mets à ton nom, et les guillemets qui l’accompagnent. Hein ?

En deuxième temps, je te ferai encore très humblement observer que je ne suis qu’un homme et que toi, tu as la bonne place et que tu es « DIEU ». OK ? Qu’il y a cette différence de hiérarchie entre nous deux et que je l’accepte bien volontiers sans rien dire.

Oui. Je ne sais pas où t’écrire, tu fais bien trop souvent la sourde d’oreille lorsque je t’implore, lorsque je t’appelle à l’aide lors de mes difficultés perso. (Là j’osais, je ne savais pas jusqu’où irait notre conversation jusqu’ici, il n’avait pas proféré mot). On me dit souvent que tu es là un peu partout, au Ciel, sur la Terre, ailleurs je ne sais où : un peu partout et nul part, quoi. Mais quoi ? Je ne ressens pas ta présence, je ne sens pas ton souffle, ton odeur ou ton toucher. On dit aussi que Dieu est Amour. Je me pose alors la toute petite question….

Dieu. - Vas y, pose la ta petite question, libère toi.  me répondit-il enfin…. (Depuis le temps que je tentais d’entrer en contact avec LUI, enfin je l’avais en direct sans passer par d’éventuels intermédiaires).

Moi. - Ecoutes Dieu. Je regarde tout autour de moi et je m’aperçois que rien ne va plus comme avant, que les haines s’attisent mutuellement, que tout devient un brasier planétaire, et qui n’est pas à ce que je vois, près de refroidir. Cette dose de haine entre les hommes, les rancunes accumulées, les « Œil pour Œil et Dent pour Dent » (là, j’allais fort et lui rappelais certains souvenirs) sont légions et très largement usités dans la société humaine. L’océan de haine est bien plus important que la goutte d’Amour qui peuple la mer. Que me réponds-tu à cela ?

Dieu. - Ce n’est pas moi….

Me répondit-il d’une voix vibrante d’autorité supérieure et que je découvrais seulement en cet instant.

Dieu. - Ce sont les hommes qui….

Je lui coupais la parole, agacé, j’osais le faire car je connaissais d’avance sa réponse.

Moi. – Pardonnes moi encore mon Dieu, mais tu es tout de même le Grand Patron de l’ici et de l’ailleurs. C’est tout de même toi qui dirige la boutique. A qui veux-tu que nous nous plaignions si ce n’est à toi que l’on réclame et revendiquions de ce qui se passe et se dégrade sur la Terre ? Personne n’écoute personne. Tout le monde se bat, s’engueule, se mutine, se bagarre, se fait des coups fourrés, des entourloupes financières. Il y a des vols à la tire, des assassinats dont les jugements durent une éternité pour n’arriver qu’à des misères de punitions, des petites vieilles attaquées, des bébés congelés. Que certains politiciens sont des irresponsables, amnistiés aisément même sous de très graves entorses à la déontologie de l’humanité. Des marées noires en veux-tu en voilà se déferlant dans des océans comme des primes-chapeau octroyées aux dirigeants partant en retraite. Ou bien des investissements pharamineux envers des footballeurs incapables de respecter leurs supporters ! Des stars qui affichent publiquement et impudiquement leur fortune tout en se réfugiant derrière un éventuel talent cinématographique ou sportif. J’en passe et des meilleures.  Et surtout et surtout : des pires.

Alors là, ca commence à déborder. C’est tout de même à toi qui es le maître incontesté et incontestable de l’Univers, de remettre un peu de bonheur et d’ordre dans ta maison. Non ? J’insiste peut-être lourdement mais j’aimerais bien que tu te secoues un peu de dessus le nuage sur lequel tu es assis ou vautré, car ça commence à sentir un tantinet le roussi sur la terre. Je ne voyais que cette issue : t’appeler, te parler et réclamer. Et puis aussi te mettre en face de la réalité et de tes responsabilités, des erreurs qu’il faudrait de toute urgence réparer ! AH mais ! Secoues toi un peu car sur la terre, pardonnes moi mais c’est le bordel.

Dieu. - Certains se battent par Amour, tu le sais, non ?

Moi. – Bonne réponse, je te l’accorde. Passons. Un point pour toi. Mais tu nous parles ici de tolérance et de son contraire. La tolérance n’a qu’un temps que l’on ne peut pas dépasser, qu’il faut stopper sous peine d’explosion ou de débordements d’abus dans les deux sens.

Dieu. – Cela s ‘appelle alors l’intolérance.

Moi (exaspéré). – On ne peut pas discuter avec toi. Tu as réponse à tout. Comment veux-tu que l’on se comprenne toi et moi dans ces conditions là ?

Dieu. – C’est très certainement pour ça que tu ne ressens pas assez ma présence auprès de toi. Tu ne me comprends pas. Je te ferai tout de même remarquer petit homme, que c’est moi qui t’ai créé. Que je te connais mieux que toi tu ne te connais ou que tu ne te connaitras jamais. Regarde-toi. Tu ne te vois pas tel que tu es. Tu t’idéalises trop, tu te visualises tel que tu crois être ou que tu voudrais être… Mais tu n’es pas celui là. Poses-toi un peu ton regard aveuglé par ton MOI, à l’intérieur de ton TOI. Fais une sérieuse introspection personnelle et sois un peu objectif. C’est tout de même autre chose, non ?

Le dialogue était engagé, je savais maintenant qu’Il existait, qu’Il était réellement vivant, qu’il était vrai mais ce qui m’ennuyait c’était qu’il avait toutes les réponses, même celles que je ne voulais pas connaître. Il était fortiche le bougre…

Moi. – Ah mon Dieu. Que vous êtes dur avec moi. Vous avez réponse à tout. Vous aussi vous manquez ici de tolérance. (Et toc…) Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Dieu. – Tu me vouvoies maintenant ? Tu me respectes donc. Je t’ai déjà répondu que tu t’étais égaré. Tu me cherchais et j’étais là. JE SUIS LA ! Je suis partout et je t’ai entendu. C’est un fameux travail, un drôle de boulot que je fais, comme vous dites… Les trente cinq heures et les RTT, je ne connais pas, moi. Alors ta lettre, ton petit courrier, entre nous….

J’avais peur que par exaspération, le contact ne se rompe.

Moi. – Mais mon Dieu, observes un peu ma solitude devant tout ce cirque universel et planétaire. Je suis seul avec toi à bien vouloir dialoguer entre copains, je t’épie depuis longtemps déjà. Et là admets un peu qu’il y a matière à réclamation, non ? Tu t’es mal levé ou non pour me répondre de la sorte ? (j’osais.)

Je te donne un exemple : regardes le ciel ce matin. J’étais levé de bonne humeur… Ton copain le soleil lui, était catastrophiquement absent. Point de beauté dans le paysage, point de ses rayons colorés illuminant les arbres, auréolant les prés et les montagnes. Rien que du gris, du gris et encore du gris… Le Dieu soleil, c’est tout de même un de tes collègues, ou bien un de tes partenaires si je ne m’abuse dans cette hiérarchie céleste que tu as institué d’office…  Vous travaillez bien ensemble à ce que je sache, dans le même business et tout cela, c’est bien pour nous, non ? Je ne voudrais pas aller trop loin avec toi dans mes récriminations, ne te mets surtout pas en colère, mais il faudrait tout de même coordonner un peu vos actions. Qui commande là-haut ? Toi ou lui ? Regarde moi ça. Il n’y a plus de saisons. C’est bien beau de nous souffler à l’oreille que c’est la faute de la bombe atomique ou de la fonte des glaces des pôles machin ou untel, et que…

Je ne pouvais finir ma phrase qu’il me coupait alors la parole.

Dieu. – Tu admets donc que je te souffle des mots dans le tuyau de l’oreille ?

Moi. – Oui. De temps en temps…Mais admets un peu mon Dieu, que ce fichu climat est mal engagé, qu’il est complètement transformé, bousillé quoi. Il doit y avoir un rouage dans la mécanique céleste qu’il te faudrait d’urgence réparer ou changer… Tes mécanos ne font pas leur boulot ou quoi ? Il y a des catastrophes partout, à chaque coin de rues, au bout de tous les chemins et ça, dans tous les pays. C’est la mondialisation du désastre annoncé ou quoi ? El Nino par ci, El Nino pas là… Il a bon dos El Nino ! Tu y es tout de même pour quelque chose dans tout ce cirque. Tu es le Patron ou quoi ? Et même si tu n’y es pour rien, prends les sanctions qui sont nécessaires. Tu pourrais réparer, corriger, améliorer ou bien nous écouter de temps à autre. Tu ne dois pas être par trop débordé là-haut, non ? La terre mérite un peu ton attention tout de même. Tu pourrais te pencher un peu de dessus ton nuage et regarder avec attention dans quel caca nous sommes fourrés.  Et je reste poli. Inflation, désinflation, crise politique ou monétaire, pollutions diverses et variées, chômages, licenciements, délocalisation, manifestations, contestations… Déficits publics à renflouer, dettes énormes et gigantesques, maladies animales et humaines, vaches folles, sida, drogues, guerres, révolutions, attentats, terrorismes, bombes, radioactivité, famines, racisme, esclavagisme, pluies acides, cancers, grippe porcine, sur-vaccination, déforestation, surpopulation, sexe, pédophilie, violences urbaines, pornographies, accidents routiers, ferroviaires, aériens ou encore maritimes, inondations, tempêtes, tornades, cyclones et encore ouragans, tyrannies, génocides, etc.

Alors là, hein ? Tu vois ?

Dieu. – Ce n’est pas moi qui organise tout ce cirque comme tu appelles irrespectueusement Mon Monde, mon œuvre chérie que j’ai créée. Je veux bien à la rigueur en prendre une toute petite part, mais avoues tout de même que vous les hommes, en êtes pour une bonne portion de responsabilité. Que vos actions ont produit un enchaînement d’effet, effet que tu connais bien, que vous appelez « L’effet Papillon ». Nom bien pompeux que vous avez inventé pour minimiser vos erreurs. L’action est égale à la réaction. Les effets découlent des causes.

Et si vous preniez chacun d’entre vous, les terriens, un à un, chaque  élément ou vices que tu me cites là, si tu les reliais et les unissais dans le bon ordre d’intervention, tu te rendrais compte par toi-même que « L’Homme en est le RESPONSABLE ! RESPONSABLE de TOUS les maux de ma chère bonne vieille terre. Si, si… C’est vous tous réunis en désunions qui êtes les acteurs de vos erreurs. Ecoute-moi bien. Remets tout ce que tu m’as énuméré dans le bon ordre. Ah ! Si vous m’aviez écouté au tout début. Vous avez tout dégueulassé. Pardon, je m’égare comme vous… Tout est abimé. J’avais tout bien organisé, rangé, harmonisé… Vous aviez tout pour vivre heureux en communauté.  Mais c’était à condition de ne pas vous jalouser les uns les autres. De ne pas être des humains boulimiques de possession terrestres et de jouissances excessives. Mais si, si. Je t’écoute bien et  je vous regarde de tout là-haut…

J’osais trancher brutalement sa démonstration divine…

Moi. – Mais c’est toi qui n’as pas écouté. Tu nous as regardé bien tranquille. Je suis tolérant pourtant… Mais insensiblement, j’en arriverais à devenir intolérant. Vois-tu ?

Dieu. – Oui, moi aussi. Mais c’est à cause de vous autres, de vos façons de faire, de voir, de vos actes… que je deviens intolérant. Si vous n’aviez pas tout bouleversé, tout réordonnancé selon votre fameux savoir scientifique de petits hommes, tout chamboulé, nous n’en serions pas au point où nous en sommes aujourd’hui, vous et moi. Toi et moi nous ne nous jetterions pas ces remontrances mutuelles à la tête de l’un et de l’autre. C’est vous les habitants de l’ancienne belle planète bleue qui avez créé l’intolérance. Pas moi…

Je prenais une autre feuille de papier pour continuer ma lettre à Dieu. Allais-je vraiment continuer à discuter avec lui, ce Dieu qui a toujours raison et qui donne toutes les bonnes réponses là où il faut en donner ? J’en étais là. J’avais aussi remarqué que Dieu, tout en conversant avec moi le petit homme d’en bas, s’humanisait. Etait-ce notre conversation à battons pas trop rompus du tout, qui le faisait bouger un peu sur ses convictions basiques? Etait-ce mon appel au secours pour la communauté de notre Gaïa la terre, qui nous permettait d’avoir en « live » des rapports directs d’homme à Dieu ? Je ne sais… Toujours est-il que j’avais terminé ma lettre. Je l’ai mise dans une enveloppe correctement affranchie au poids correspondant à ma revendication et je suis allé la poster illico. Voilà. J’aurais fait ce que j’ai pu, pour nous tous… Maintenant, la balle est dans son camp.

Attendons donc la suite des évènements que seront nos vies futures… Les postiers n’étant pas en grève ou en cessation de travail ce jour, le courrier risque bien de lui arriver directement sur son bureau de Grand Patron.

Et comme on dit si justement : « A Dieu va ! ».




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